1. |
Un Boltanski
03:54
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Un Boltanski
Si je nageais à contre-courant
Sur le fleuve de mon histoire
J'y trouverais des ricochets
Une douce odeur de poire
Quelques sculptures en bois flotté
Un poisson sans nageoire
Des cailloux dans une poche cachée
Et vingt-trois enfants bien en rang
Ce soir mon âme est une écluse
Éclairée à la bougie
Les idées barges se bousculent
Comme devant…
Un Boltanski
Sur mes oreilles, j'aurais mon audioguide
Je suivrais l'exposition
Quelques photos Polaroïd
Un jeu d'échec sans pion
Des 33 tours sous cellophane
Une poupée dans un carton
Quelques bolides, un cœur en panne
Une boîte à musique, et du vide
Ce soir mon âme est une écluse
Éclairée à la bougie
Les idées barges se bousculent
Comme devant…
Un Boltanski
Dans les allées, j’oublierais les heures
En retrouvant la mémoire
Un vieux carnet dont j’ai perdu la clef
Mes genoux écorchés
Un ou deux tours de balançoire
La voix de mon grand-père
Une porte qui grince, la peur du noir
Et toute mon enfance qui s’éloigne
Ce soir mon âme est une écluse
Éclairée à la bougie
Les idées barges se bousculent
Comme devant…
Un Boltanski
Paroles et Musique : Mona
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2. |
Ma Baltique
04:24
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MA BALTIQUE
Au nord de ma Baltique,
L’aube enveloppe mon âme,
Sans arme,
Le rose ravive mes joues
Se joue de mes paupières closes
Sésame,
Ferme-toi c’est l’heure de la pause
Alors j’ose te dire que de tout je me fous
.
Au nord de ma Baltique
Le vent drape les peaux
Sans peur
Je gravis des collines en train fantôme
Puis « go home »
Sans heure
Je sème mon spleen
Et puis me paume dans de sombres drive-in
Mais ne me réveillez pas
Ne me réveillez pas
Je suis lasse
Je ferme les yeux
Non ne me réveillez pas
Ne me réveillez pas
J’attends que le train passe
Que le train passe
Au nord de ma Baltique,
J’assiste à des oracles en robe fourreau
Et c’est beau
De battre des cils à l’Heure espagnole
Rock’n roll, j’ai du sex-appeal
Là-haut
Je suis une presqu’île, ou une babydoll
Et je vole, quand les autres défilent
Au nord de ma Baltique,
Je n’ai plus peur du noir, la nuit est brillante
Je plante
De précieux cépages sur des requiem
La Bohème
Je chante
Dans tous les langages, variant les thèmes
Les « je t’aime », je suis une fleur sauvage
Mais ne me réveillez pas
Non ne me réveillez pas
Je suis lasse
Je ferme les yeux
Mais ne me réveillez pas
Ne me réveillez pas
J’attends que le train passe
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3. |
À la lueur des rêves
04:13
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A la lueur des rêves
A la lueur des rêves
Brillent les réverbères
Quand la nuit se soulève
Les âmes se libèrent
Sur les trottoirs cuivrés
Les crapules sont moins sombres
Et les saveurs ambrées
Éclairent leurs pénombres
Sur les murs chamarrés
Par le reflet des rues
C’est la torpeur qui règne
Moi femme sans église
Je sors malgré la bise
Quand les lumières s’éteignent
A la lueur des rêves
C’est la nuit qui commence
Quand les rumeurs se taisent
Je me lève et j’avance
Aucun mur n’est trop haut
Aucune tâche impossible
Je me sens invincible
Pour moi pas de repos
Je sais que sans moi tu t’endors
Qu’auprès d’une autre tu grandis
Je fais taire mes remords
Chaque fois que la ville dort
D’hortensias je me pare
D’ambre je me parfume
Et mes yeux de brouillard
Partent courir le bitume
A la lueur des rêves
Encore combien de nuits
Vais-je me perdre sans trêve
En serrant mon gri-gri
Le prix chaque fois s’élève
Et ton sourire s’éloigne
Là-bas est-ce que on te soigne
Comme moi ta maman
Mon petit, mon pur-sang
Pour toi rien ne m’abime
Ni les mots, ni les coups,
La haine des anonymes
Peu m’importe le coût
Et les bleus sur mes lèvres
Mon enfant, mon amour
Je t’offrirai un rêve
Je t’offrirai…tout
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4. |
L'alarme
03:36
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